• CHAMPIONS aux couleurs d'Harry Potter

    Chaque année, j'affiche au fur et à mesure mon code CHAMPIONS dans la classe et finis par le distribuer aux élèves. Mais cette année fut frustrante: mon code n'était pas raccord niveau déco avec le thème Harry Potter. Forcément, plastifiés, j'en prends soin et les réutilise sur plusieurs années...

    Donc petit caprice "déco", j'ai revu ce code aux couleurs d'Harry Potter! Pour le télécharger, cliquez!

    CHAMPIONS aux couleurs d'Harry Potter


    4 commentaires
  • A la manière de la méthode Picot, pour ce travail en distanciel, j'ai créé des fiches de révisions EDL. Pour rendre la chose plus sympathique, j'organise ces fiches autour de thèmes qui amènent ensuite un partage sur la plateforme.

    Je vous les partage ici. Elles existent en 3 niveaux de difficulté. Chaque fiche est accompagnée d'un planisphère et d'une frise historique. Les élèves révisent ainsi les bases en situant dans le temps et l'espace ces différentes découvertes.

     

    Thème 1 : Les genres musicaux

    Le rock  Niveau allégé     Niveau intermédiaire    Niveau supérieur

    La variété française  Niveau allégé     Niveau intermédiaire     Niveau supérieur

    Le jazz  Niveau allégé   Niveau intermédiaire     Niveau supérieur

    Le blues   Niveau allégé    Niveau intermédiaire    Niveau supérieur

    Les musiques de film    Niveau allégé    Niveau intermédiaire     Niveau supérieur

    Le rap  Niveau allégé    Niveau intermédiaire    Niveau supérieur

     

     

    Thème 2 : Danses et Histoire

    La Capoeira    Niveau allégé     Niveau intermédiaire     Niveau supérieur

    Le lyndi hop    Niveau allégé     Niveau intermédiaire    Niveau supérieur

    Le bharata    Niveau allégé     Niveau intermédiaire      Niveau supérieur

    Le flamenco (à venir)


    3 commentaires
  • La pédagogie explicite n'est pas un enseignement traditionnel. 

    Au cours de mes différentes recherches sur la pédagogie explicite, j'ai pu lire que celle-ci constituait un retour en arrière, qu'il s'agissait tout bonnement d'un retour de l'enseignement traditionnel. Au début, je vous avouerai que j'ai eu également ce sentiment. Mais en fait pas du tout!!!!

    Pourquoi cette confusion? 

    C'est simple: on confond trop rapidement la présentation magistrale de l'enseignement traditionnel où le maître parle, parle et parle encore au modelage de la pédagogie explicite. De la même façon, on assimile la phase de pratique autonome de la péda explicite à celle d'exercisation de la péda traditionnelle.

    Quelles différences alors? 

    La pédagogie explicite n'a pourtant rien à voir avec l'enseignement traditionnel même si sa forme apparente est trompeuse. 

    1. Modelage VS transmission: au cours du modelage, l'enseignant détenteur du savoir ne fait pas que transmettre celui-ci comme en péda traditionnel. Cela va au-delà: l'enseignant décrit en fait tous ses processus mentaux qui lui permet de réussir / comprendre la nouvelle notion. En expliquant ces processus, il donne accès aux élèves à la métacognition: "Voilà comment je fais pour...", "Voilà ce que je me dis pour ....". Avec le contrôle de la compréhension, la péda explicite vise ainsi la compréhension de la notion mais aussi son maintien en mémoire. On y retrouve en fait pas mal le principe de gestion mentale. Je reviendrai dans un prochain point sur les similitudes entre les deux approches. 

    2. La pratique guidée: voici l'étape qui est totalement absente de la péda traditionnelle et qui marque bien la différence entre les deux. Au cours de cette étape, l'enseignant accompagne les élèves et appréhende le degré de compréhension des élèves. Cette étape se différencie de la péda traditionnelle dans sa mise en oeuvre: les élèves travaillent par deux (petit clin d'oeil au socio-constructivisme) ou seul. L'enseignant passe dans les binômes, interroge, note les difficultés. Il peut alors créer des groupes de besoin pour un travail en ateliers.Les élèves dont la compréhension est encore fragile restent en pratique guidée pendant que les autres glissent progressivement vers la pratique autonome. Ce travail en petits groupes est un moment essentiel de la péda explicite. Il a en effet été prouvé que le travail en petits groupes qui facilite le questionnement de l'enseignant a un impact important

    3. Questionnement et feed-back: ces deux éléments sont des composants essentiels et incontournables de la péda explicites. Ils sont présents à la fois lors de la première phase (le modelage) avec le contrôle de la compréhension, lors de la deuxième phase (la pratique guidée) au cours de laquelle l'enseignant revient avec les élèves sur leur travail, le processus mis en oeuvre mais aussi lors de la dernière phase, au moment de l'objectivation de la notion (on retrouve d'ailleurs ici un point commun avec la gestion mentale si on le pousse un peu plus loin).

    Ainsi, contrairement à cette image de péda traditionnelle, l'enseignement explicite s'occupe à la fois d'activer ou de présenter de façon claire et structurer (avec segmentation de la tâche globale en petites séquences) l'information et d'accompagner les élèves vers une maîtrise progressive. 

     


    2 commentaires
  • Grande découverte avec ce merveilleux livre de Guy Sonnois (lien vers son site)

    Accompagner Le Travail Des Adolescents - Avec La Pédagogie Des Gestes Mentaux   de Guy Sonnois  Format Broché

     

    Principalement orienté pour les plus grands, j'y ai pourtant trouvé de l'inspiration surtout avec ces 5 questions de compréhension qui accompagnent maintenant mon quotidien dans mes séances.

     

    The five questions ou les 5 questions de compréhension sont un point important en gestion mentale car à elles seules elles reprennent un principe essentiel.

    En effet, la gestion mentale considère qu'un apprentissage a:

    - un passé: des connaissances, savoir-faire antérieurs utilise à l'apprentissage

    - un présent: le moment où l'on débute l'apprentissage spécifique

    - un avenir : le moment ou les moments où cet apprentissage nous sera utile. Ici, on entre dans le fameux champ des transferts disciplinaires et de la mise en projet. 

     

     

     

    Quelles sont ces questions de compréhension? 

    1. C'est quoi? C'est le sens d'identité. Appliqué à une notion scolaire cela revient à dire sur quoi on travaille et le définir. 

    Exemple: Un complément circonstanciel est un mot ou un groupe de mots dans une phrase. Cela indique le temps, le lieu et la manière.

    2. A quoi ça sert? C'est le sens de finalisation, à la fois le rôle de la notion et la préparation aux transferts futurs.

    Exemple: Un complément circonstanciel sert à préciser l'action/le verbe. Nous pouvons l'utiliser en rédaction pour enrichir notre histoire ou en lecture pour repérer les lieux, les moments de l'action.

    3. A quoi je peux relier? C'est le sens de relation. On recherche des acquis, des notions que l'on peut rapprocher.

    Exemple: Le complément circonstanciel de manière est souvent un adverbe.

    4. Comment vais-je l'utiliser? C'est le sens d'application. Ici il s'agit du mode d'emploi pour réaliser les exercices. 

    Exemple: Pour trouver un complément circonstanciel, je cherche le verbe, le sujet puis je me pose la question: S + V + où? quand? comment?

    5. D'où ça vient? Cette 5e question est un peu plus complexe à appréhender. Je pense qu'elle est plus présente en sciences, en histoire, en géographie ou encore en vocabulaire. 

     

    Quand les utiliser? 

    1. Si on fonctionne avec la pédagogie explicite, certaines questions peuvent être utilisées à chaque moment de vérification de la compréhension particulièrement " c'est quoi" 

    2. A chaque fin de séance, au moment où on institutionnalise, objectivise la notion. 

     

    Pourquoi les utiliser? 

    Ces questions sont à la fois un outil pour vérifier la compréhension des élèves mais aussi un moyen d'aider les élèves à projeter l'apprentissage dans d'autres domaines. On entre ici en plein dans le transfert des connaissances.

    On se plaint souvent que les connaissances ne sont pas réinvesties dans les autres disciplines; comme si nos élèves rangeaient les notions dans des tiroirs fermés qu'ils n'ouvrent que lorsque le domaine concerné apparaît. Or, en gestion mentale, on cherche justement à dépasser ce schéma. 

    Ainsi, en demandant aux élèves "A quoi ça sert?", on les met en position d'envisager des moments autres que la grammaire par exemple où ils utiliseront la notion. C'est une forme de mise en projet: "je mémorise, j'apprends cette notion pour l'utiliser là et là mais aussi là". Ce moment a été à chaque fois un moment très intéressant dans ma classe car lorsqu'un élève faisait une proposition, j'aurai pu dessiner une ampoule avec "EUREKA" au dessus de la tête de certains qui se disaient "ah bah oui là, je vais le faire". 

     

    Comment les utiliser? 

    Deux façons de faire:

    1. L'enseignant pose les questions et interroge les élèves;

    2. Un élève pose une question, un autre y répond. Celui qui vient de répondre pose une autre question et interroge un autre élève etc...

     

     

     


    6 commentaires
  • En flânant au sujet de ma commande de classe "écolo", je me suis rendue sur le merveilleux site que je suis depuis plusieurs mois maintenant.

    Profs en transition (profsentransition) sur Pinterest

    Et qu'est-ce que je découvre?! Un article intéressant complété par des liens et idées super pour faire ....

    ECOLE DEHORS!!!!!

    Je vous laisse découvrir cet article...

     


    votre commentaire